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Adrien and the Far Side of the World

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30 janvier 2010

Bye-Bye Amsterdam !!!

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Demain, 31 janvier 2010, le Marion-Dufresne passera par tes rivages pour venir me chercher. Après près de 15 mois de vie commune, il sera temps pour moi de te quitter et de partir au nord, retrouver cette lointaine civilisation que je n’ai plus vue depuis tant de temps maintenant.
Je me souviendrai de ton accueil, de la douceur de tes mois cléments, de l’isolement de ton hiver austral.

Je me souviendrai de tes enfants, endémiques et fiers, et de tes paysages solitaires, bercés par le soleil, la pluie, les brumes et le vent. Je me souviendrai des matins mornes, et des jours flamboyants. Je me souviendrai de l’amitié, et de la solitude parfois infinie, irrationnelle, insupportable que tu nous auras, à tous, par moments imposée.

Je me souviendrai de tes éminences grises ou chatoyantes : la Dives, Del Cano, le Fernand, Entrecasteaux. Je me souviendrai de ton petit village, la base, et de tes cabanes chaleureuses et accueillantes : Antonelli, Ribaut, Phylicas. Je me souviendrai de tes chemins arpentés, seul, ou accompagné de ces amis devenus si chers, qui ont traversé avec moi cette aventure.
Je me souviendrai sûrement des jours tristes, mais je garderai surtout les bonheurs intenses et uniques que tu m’auras donnés.

Quelle épreuve, par moments ! Mais que de vie, que d’aventures, que de souvenirs !!
Je pars maintenant ! Salut, Amsterdam ! Salut, très chère île !! De nouveaux horizons m’attendent, aujourd’hui encore si vagues et incertains. Alors que je m’éloignerai, jusqu’à ce que tes courbes ne forment plus qu’un point hésitant à l’horizon, je te contemplerai.
En cet instant, une seule certitude m’animera : je ne t’oublierai jamais !!




Tu étais la Lumière,
Et l’Ombre.
Amer éphémère, phare silencieux, tu as vu
Les Chimères, les routes aléatoires de la découverte,
Les tentations et leurs naufrages.
Tu étais l’hôte austère des rêves brisés.
Tu les accueillais, pourtant, sans les tolérer.
La houle fracassait ta rage, ermite solitaire,
On te méritait, puis te maudissait.

Tu avais érigé des remparts.
Des vertiges de roche, hérissés, coiffés de verts intenses,
Accrochaient les nuages, sans gagner les Nuées.
Tu ne te cachais pas, tu t’esquivais.
A moins que Dieu ne t’ais perdue en chemin.
De loin, craintifs, on te contemplait.

Ton ennemi intime, l’océan,
Te ramenait des esclaves.

Tu les dévorais.

Tu entaillais leurs chairs, et brisais leurs âmes.
Ils massacraient tes enfants.
Avides, les dépeçaient, sur de grands cadres,
Exposaient leurs fourrures au soleil
Hésitant.
Vengeurs, ils gravaient ta peau,
Des épitaphes en forme de mémoires,
Elles vivent encore.

Tu regardais passer le temps, le bannissais de la raison,
Jusqu’à ce qu’à son tour, il te rattrape,
Enfin.
Tu as laissé l’espoir, les conquêtes éphémères,
Gagner tes rivages.
Lentement, à force de dérision, tu as modifié
Ton visage. L’Homme était venu.

Il s’est approprié ton histoire.

Il a érigé des blocs, fracassé ta roche.
Il a sculpté des squelettes
De béton, de ferraille.
Il a uni, fragmentaires, la mer et ta terre,
Au grès des tempêtes et des saisons.

Point par point, sillon après crevasse,
Il t’a nommée…
            Amsterdam.

Le vent mugit encore, charriant les angoisses d’Autrefois.
La dalle jetée à tes pieds ne saurait fendre,
Irrémédiablement, l’Horizon. Un Au-delà palpite,
Fuyant, incertain.
Toujours, seules tes courbes comptent, fines et denses,
Souples et acérées.

Dans la nuit Australe, une lueur pâle danse, seule,
A l’infini.







Tomorrow, on the 31st of January 2010, the Marion-Dufresne will pass along your shores to take me on board. After almost 15 months of common life, it will be time for me to leave you and lead to the north, to meet again with this civilisation I haven’t seen for so many times now.
I will keep the memory of your welcome, of the sweetness of your cool months, of the isolation of your austral winter.

I will keep the memory of your endemical and proud children and of your lonely landscapes, rocked by the sun, the rain, the mists and the wind. I will keep the memory of the gloomy mornings, and of the blazing days. I will keep the memory of the friendship, and of the sometimes unlimited, irrational, unbearable loneliness that you imposed to each one of us. 

I will keep the memory of your grey as bright summits : the Dives, Del Cano, the Fernand, Entrecasteaux. I will keep the memory of your small village, the base, and of your warm and welcoming huts : Antonelli, Ribaut, Phylicas. I will keep the memory of your ways I walked one alone or accompanied with those dear friends who went through this adventure with me.
I will probably keep the memory of the sad days, but I will mainly keep the one of the intense and unique happiness you gave me.

Such a challenge, sometimes ! But such a life, such adventures, such memories !!
I’m leaving now ! Good-bye, Amsterdam ! Good-bye, very dear island!! Brand new horizons are waiting for me, even though they remain so undefined for now. As I will be moving away, until your curves only make an hesitating point in the horizon, I’ll be contemplating you.
At this time, I’ll know only one thing for sure: I will never ever forget you!




You were the Light,
And the Shadow.
Ephemeral place, silent lighthouse, you saw
The Illusions, the random roads of discovery,
Their temptations and their shipwrecks.
You were the austere host of broken dreams.
You welcomed them, still, did not tolerate them.
The swell smashed your fury, lonely hermit,
One deserved you, then cursed you.

You erected walls.
Vertigoes of rocks, ruffled, covered of intense greens,
Caught the clouds, without reaching the Swarms.
You didn’t hide, you slipped away.
Unless God lost you on his way.
In a distance, fearful, one contemplated you.

Your most intimate enemy, the ocean,
Brought you slaves back.

You devoured them.

You slashed their flesh, and broke their souls.
They massacred your children.
Greedy, dismembered them, on wide frames,
Exposed their furs to the sun.
Revengful, they engraved your skin,
Memories shaped epitaphs,
They’re living still.

You counted time passing, banished it from reason,
Until it caught you up,
Finally.
You allowed hope, ephemeral conquests,
To reach your shores.
Slowly, you modified
Your face. Man had come.

He appropriated your history.

He erected blocks, broke your rocks.
He sculpted skeletons
Of concrete and iron.
He united, piece to piece, the sea and the soil,
Along storms and seasons. 

Point by point, furrow by crevasse,
He named you…
            Amsterdam

The wind is still howling, carrying Yesterday’s fears.
The paving stone at your feet would not definitely split
The Horizon. A Beyond beats,
Moving, uncertain.
Still, only your curves count, thin and dense,
Flexible and sharp.

In the Austral night, a pale light dances, alone,
Infinitely.

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29 janvier 2010

Photo de Mission

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27 janvier 2010

Les Randos / Walks - Bye bye Entrecasteaux

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Après ce dernier séjour à Entrecasteaux, il était temps de rentrer sur base… et de dire adieu à ce site ô combien merveilleux et inoubliable. Dire adieu aux becs jaunes, adieu à la cabane qui nous aura accueilli si chaleureusement pendant tant de journées. Contempler, depuis le pied des mains courantes, puis depuis la Salle à Manger, une dernière fois la baie, la Cathédrale assise au fond et marquant son extrémité. Puis gagner le Pignon. Ici, s’asseoir une dernière fois au bord de ces fantastiques falaises. S’abreuver de vertige de ces 700 mètres improbables et contempler la cabane, si petite, nichée tout en bas.
Et poser quelques larmes de regrets sur tant de souvenirs et d’aventures dans ce bout du monde si magique.

Il était ensuite temps de finir la route jusqu’à la base, où quelques jours de vie australe nous attendent encore.
Et de se remémorer ce fameux dicton : « toutes les bonnes choses ont une fin, seule la saucisse en à deux ! »



After this very last staying in Entrecasteaux, it was time to walk back to the base… and to say goodbye to this o marvellous and unforgettable place. Say goodbye to the yellow nosed albatrosses, goodbye to the hut which so warmly welcomed us during so many days. Contemplate, from the feet of the ropes, then from the Lunch Room, a very last time the bay, the Cathedral sitting in the back and marking its end. Then reach the Pignon. There, have a sit a very last time at the edge of these amazing cliffs. Enjoy the 700 meters high vertigo and contemplate the hut, so small, nesting down below.
And leave some tear drops of regret on so many memories and adventures in this magical far side of the world.

It was then time to end the road to the base, where some few days of austral life remain to be lived.
And remember this very famous adage : “all good things have one end, only the sausages have twice!”

25 janvier 2010

Les Randos / Walks - Entrecasteaux, Albatrosses on flight (2)

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23 janvier 2010

Les Randos - Ecx, Albatros à Bec Jaune // Walks - Ecx, Yellow Nosed Albatrosses

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22 janvier 2010

Les Randos / Walks - Entrecasteaux, Albatrosses on flight (1)

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21 janvier 2010

Les Randos - Ecx, poussins de Becs Jaunes // Walks - Ecx, Yellow Nosed chicks

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Si la manip ornitho du mois de janvier à Entrecasteaux est particulièrement éprouvante, elle n'en demeure pas moins une des plus fantastiques expériences qui peuvent être données à vivre sur l'Ile Amsterdam en une année d'hivernage.

Elle est dédiée à l'observation du nourrissage des poussins d'albatros à bec jaune sur une durée de 10 jours. Pendant cette période, les poussins doivent être pesés trois fois par jour, à 6heures, 12 heures et 18 heures. Par conséquent, nous nous levions tous les matins à 4h30 afin d'être dans les temps dans les colonies d'étude, situées entre 100 et 200 mètres au-dessus de la cabane, dans les replis des falaises d'Entrecasteaux.

Les poussins se répartissent sur leurs nids, antérieurement construit par leurs parents, et attendent le retour de ceux-ci qui, partis pêcher en haute mer, reviennent régulièrement pour les nourrir. Ils régurgitent alors des poissons et autres mollusques dans le bec de leur petit.

Pour les pesées, nous avions commencé par identifier 45 nids, à l'aide de piquets numérotés, sur lesquels seraient pratiquées l'ensemble des observations. Aux horaires définis, nous passions ensuite nid par nid pour déposer chaque poussin dans une sorte de seau que nous accrochions à un pesant.

Si certains se laissent docilement manipuler, d'autres défendent hargneusement leur petit territoire à coups de bec. D'autres, encore, vomissent sous l'effet du stress. Pour cette raison, nous avons d'ailleurs stoppé les pesées sur deux poussins pour lesquels le vomissement était systématique, et ce afin de les préserver.




Although the january works on birds in Entrecasteaux are particularly exhausting, it is still one of the most amazing experiences to be lived on the Amsterdam Island during a one-year wintering.

It is dedicated to the observation of the feeding of yellow nosed albatrosses chicks during 10 days. During this period, the chicks have to be weighed three times a day, at 6am, 12am and 6pm. As a matter of fact, we woke up each morning by 4.30am in order to be on time in the studying colonies, located between 100 and 200 meters high above the hut.

Chicks sit on their on nests, formerly built by their parents, and wait for them to be back from fishing in far away oceans, to feed them. They regurgitate fishes inside of the beak of their young.

For the weighing opeartions, we started by identifying 45 nests, using numbered sticks, on which the whole of the observations would be done. At scheduled times, we went from nest to nest to deposit each chick in bowl that we hooked to a manual weighing device.

If some of them  let themselves easily be manipulated, some others harshly defend their small territory with their beak. Some others more do simply vomit because of the stress. For this reason, we actually stopped weighing two chicks who did systematically vomit, in order to preserve them.

20 janvier 2010

Les Randos / Walks - Entrecasteaux

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19 janvier 2010

L'Empire des Lumières - Entrecasteaux

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A quelques deux semaines du départ, j’ai rendu une dernière fois visite à ce coin magique et unique de l’Ile Amsterdam : Entrecasteaux. C’était mon sixième passage, qui devait marquer une apothéose, pour une manip entre anciens fidèles aux poste depuis maintenant plus d’un an.

Faire une dernière fois ce long transit vers la pointe au sud-ouest de l’île. Franchir les falaises du Pignon et leurs 720 mètres surplombant la baie d’Entrecasteaux, pour ensuite rejoindre la Salle à Manger et descendre par les mains courantes puis la via ferrata jusqu’à la cabane en passant par la plage, au milieu des otaries et des gorfous. Voilà une marche qui évoque tant de souvenirs.

Des souvenirs, nous en aurons gravé quelques uns au cours de cet ultime séjour d’une semaine au bout du bout du monde. Et ce notamment grâce aux superbes couchers de soleil que le hasard a bien voulu nous offrir, comme cadeau d’adieu à ces terres australes, si mystérieuses, si éprouvantes, et si bienveillantes tout à la fois.

Je reviendrai, dans les jours à venir, une dernière fois sur ces moments uniques passés sur ce site, et sur le travail effectué au cours de cette semaine. Avant de définitivement clore cette page, avec tant de regrets.



Two weeks before departure, I came a very last time to this magical and unique place of the Amsterdam Island that is Entrecasteaux. It was my sixth staying over there, which was to mark an apotheosis for a period shared with old loyal winterers who lived now for more than one year on the island.

Having for a last time this long walk to the south-western point of the island. Passing the cliffs of the Pignon and their 720 meters high hanging over the Entrecasteaux bay, before joining the Lunch Room and climbing down to the hut, walking across the beach in the middle of sea lions and rockhopper penguins. This was so much remindful for a walk.

Memories, we have made some during this very last one week staying in the very far side of the far side of the world. And this particularly thanks to the awesome sunsets chance offered us, as a goodbye gift from these austral lands, so much mysterious, exhausting and kind by the same time.

I will write, during next coming days, about these very unique moments spent on this site, and about the work we did during this week. Before definitively closing this page, with so many regrets.

9 janvier 2010

Les Randos - Walks / La Caldeira

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Certains diraient, et ont dit, qu’après 14 mois passés sur un petit bout de terre de 60 kilomètres carrés, il n’en reste plus rien à découvrir. Que nenni !! Au lendemain de la chasse, je préparais un nouveau sac pour une marche sur la journée en direction de la Caldeira. Un bon petit groupe de 9 personnes se lançait ainsi à l’abordage des pentes de l’île, en direction de son centre.

Le ciel découvert promettait une journée agréable. La chaleur se faisait étouffante au départ, avant que les températures ne deviennent plus supportables au fur et à mesure de l’ascension. Nous dépassions la Mare au Canard avant d’atteindre le début du plateau de la Caldeira. En arrière-plan, la Dives dominait les alentours. Le Museau de Tanche tronait au centre de la lande s’étalant entre nous et le sommet. Le soleil, qui frappait dur sur le plateau, faisait évaporer l’humidité gorgée dans les mousses, et dessinait des volutes de brumes au ras du sol.

Nous entamions la montée vers le sommet de la Dives par le versant Est, chemin habituel pour se rendre au Pignon ou à Del Cano. Parvenus au point culminant de l’île, nous pouvions déjeuner, les pieds dans le vide, et contempler le panorama de la Caldeira précédant l’océan, étalé par delà l’horizon.

Nous redescendions ensuite par le versant ouest jusqu’à atteindre le pied de la Dives, et le début du plateau. Un peu plus loin, nous gagnions les abords du Lac Bleu, dominé par les falaises. Nous parcourions ensuite la Grande Marche d’Ouest en Est pour ensuite redescendre sur la Barre des Bibs. Nous prenions ensuite la direction du Museau de Tanche, au creux duquel se niche un petit lac.

Nous avions tout prévu avant de partir. Il était temps de sortir maillots de bain et bouée gonflable avant de plonger dans le bassin naturel, dont l’eau froide nous saisissait dès l’entrée. Après quelques temps de baignade, nous reprenions notre route, en direction de la Grande Marmite, imposant cratère éclatant le plateau à quelque distance du Museau de Tanche.

Après l’avoir contourné, nous nous orientions ensuite plein nord vers le Brulot, laissant à notre droite le sommet de l’Olympe. Les pentes en direction de la mer réapparaissaient alors. Passé ces deux cratères, nous apercevions quelques temps plus tard les deux Vénus, et en contrebas la base. L’ultime étape s’annonçait. Nous redescendions, escaladant rapidement les deux cratères, avant de revenir sur base.





Some might say, and some have said, that after 14 months spent on a small 60 kilometers square piece of ground, nothing remains undiscovered. That’s wrong!! The day after the hunting party, I prepared my bag again for a one-day walk in the direction of the Caldeira. A 9 persons group then started the ascension of the slopes of the island, in the direction of its centre.


The open sky promised a pleasant day. The heat was suffocating by the beginning, before the temperatures became much more comfortable as long as we were going higher. We crossed the Duck’s Pond before reaching the beginning of the Caldeira’s plate. In the background, the Dives dominated the place. The “Museau de Tanche” was sitting enthroned in the middle of the land lying between the summit and us. The sun, which was harshly shining on the plate, evaporated the humidity gorged in the mosses, and drew mist volutes close to the floor.

We took our way up to the summit of the Dives along the eastern side, the usual way to reach the Pignon or Del Cano. Once being arrived on the highest point of the island, we could have lunch contemplating the point of view of the Caldeira and of the ocean in the horizon.

We then walked down along the western side until we reach the feet of the Dives, and the beginning of the plate. A bit further, we reached the neighbourhood of the Blue Lake, dominated by the cliffs. We walked along the Great March from the west to the east before reaching the Docs Cliffs. Further, we took the direction of the Museau de Tanche, in the middle of which does a small lake nest.

We had planned everything before leaving. It was time to take our swimming trunks and rubber ring before plunging in the natural pond, which water was so cold. After some times of bathing, we started walking again, in the direction of the Great Pot, an imposing crater exploding the plate in some distance of the Museau de Tanche.

After we walked around it, we orientated to the Brulot, leaving the Olympus on our right. The slopes to the sea appeared again. Once we passed these two craters, we could see some times later the two Venuses, and the base down below. The very last step was there. We walked down, quickly climbing on the top of both craters, before going back on base.

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