Brest

Alors que le jour du grand départ approche, je voudrais vous faire partager quelques uns de ces moments qui auront émaillé l'éprouvante formation devant me permettre, à terme, d'affronter vents et marées, albatros et skuas subantarctiques déchainés. Je présenterai donc ici la première bouleversante étape de cet incroyable chemin initiatique : le séminaire de Brest.

Il s'est déroulé entre le 15 et le 19 septembre, dans cette ville ou rivalisent grues rouillées et blocs de béton armé, puissants et édifiants éloges de la modernité, et des erreurs qu'elle peut parfois engendrer!!

En provenance de la Hollande par voie terrestre (bus), je prenais le train à la gare Montparnasse (Paris) pour, dans un premier temps, mettre ma masse capillaire à l'épreuve de l'indéniable faible moyenne du train, militaires obligent! J'arrivai finalement à Brest aux alentours de 13h30, après avoir quitté le pluvieux pays hollandais aux environs de 21h la veille, pour affronter sans trembler les embruns marins et autres effluves gasolesques typiques des ports industriels.

Le rassemblement avec Béatrice Crozon, de l'IPEV (j'expliquerai surement très bientôt ce qu'est l'IPEV... à bon entendeur, salut!), n'étant prévu que quelques heures plus tard, il me fallut errer quelques temps dans les plus proches alentours de la gare, en compagnie de Yoann, autre émérite volontaire à l'inconnu du district d'Amsterdam, que j'avais retrouvé sur le quai de la gare en arrivant... comme le hasard et un rendez-vous font bien les choses!

Hors donc, un singulier rassemblement semblait se former à quelques mètres de la sortie du hall de gare. Unissant notre force et notre courage, nous nous décidâmes à entrer en contact avec ces braves gens qui, pour notre plus grand bonheur, attendaient également Béatrice Crozon.

Nous pûmes donc commencer à sympathiser avec des gens avec lesquels nous ne partagerons que quelques cours moments à bord du Marion-Dufresne, mais nous eûmes également l'immense bonheur de rencontrer, dans l'ordre,  Séverine, Gabriel, Cécile, Pierre et Hélène, nos futurs compagnons de fortune.

Assez de blabla, passons donc au vif du sujet... l'auberge de jeunesse, et ses fenêtres à deux positions, qui ne manquent pas de faire la fierté du lieu, et la jalousie de tout le voisinage. Nous nous repartîmes 4 par chambre suivant les aléas plus ou moins variables de la liste, avant de nous retrouver pour une courte conférence ou nous eûmes l'immense chance de rencontrer messieurs les directeur et directeur adjoint de l'IPEV, qui nous présentèrent entre autre l'organigramme de l'Institut... fascinant!!!

Et ainsi alla la semaine! De conférences en rencontres, de démarche administratives en pause café, nous primes progressivement contact avec l'essence d'un hivernage en terres australes... de la passion, du travail, et du repos! De multiples images d'outre-mer, parfois redondantes, défilèrent devant nos yeux ébahis et impatients!! Nul doute que dans un tel contexte, dans une telle ambiance, un seul impératif s'imposait à nous... partir!

Note de l'auteur: les élans lyriques sont parfois à prendre avec des pincettes. En effet,  l'idée du départ, malgré cette indéniable impatience qui prenait naissance à ce moment là, est une idée qui ne se vit pas dans la facilité à tout instant, loin s'en faut!

Mais voici venu le temps pour moi de vous présenter mes futurs compagnons d'exil. Vous l'avez bien mérité, après cette longue tirade riche d'éloquence et de métaphores abusives...

Voici donc pour vous, amis lecteurs, les bien-nommés de gauche à droite: Yoann (mesures aérotraces), Cécile (ornithologue), Votre Serviteur (mesures CO2), Hélène (médecin et coach babyfoot), Gabriel (Géner), Sèverine (mesures aérotraces) et Pierre (sismologue).

En voici assez pour cet article, dans le prochain article à paraître vraisemblablement aujourd'hui, je vous présenterai l'IPEV. Il est donc probable que nombre d'entre vous l'aurons déjà lu avant de lire cet article, à moins que, comme je ne l'imagine que très difficilement, vous soyiez particulièrement féru de lecture antichronologique...

Adrien

The great departure day approaching, I would like to share with you on of these moments which enameled the gruelling training pretented to permit me to face winds and tides, albatrosses and sub antarctic skuas. I will then present here the first distressing step of this incredible initiatory way: the seminary of Brest.

It happened from the 15^th until the 19^th of September, in this city where do rusted cranes and reinforced concrete compete, powerful and edifying praises of modernity, and of the mistakes it can sometimes generate!!

Coming from Holland by bus, I took the train in Montparnasse station (Paris) and finally reached Brest around 13.30, after leaving the rainy dutch country around 21h the day before, ready to face the marine spray and other gazole-like fragrances, common to all industrial harbors.

The meeting with Béatrice Crozon, from IPEV (I will explain later what is IPEV), being planned only few hours later, I had to wander for few times in the close neighboroud of the station, with Yoann, another emeritus volontary for unknown Amsterdam district, whom I had met on the platform of the station when arriving..

A singluar assembly being on the way to be formed in a distance, we united our forces and courages, and decided to get in touch with these brave people who, for our greatest happiness, were also waiting for Béatrice Crozon.

We could then start meeting these people we would have to share only few times aboard of the Marion-Dufresne, but we also had the great pleasure of meeting, in the order, Séverine, Gabriel, Cécile, Pierre et Hélène, our future companions.

Enough with it, let's go to the most important part of the story... the youth hostel, and its two positions windows, which never fail making the pride of the place, and the jealousy of all neighborhood. We organized ourselves 4 persons per room, before reaching a room of the hostel for short conference, where we had the outstanding chance of meeting mylords the director and vice-director of the IPEV, who notably presented us the organization of the Institute... fascinating!!!

And then went the week this way! From conferences to meetings, the administrative paperworks to coffee rests, we progressively acquired the concept of a staying in austral areas... passion, work, and rest!! Multiple pictures from over the seas paraded in front of our gaping and impatient eyes! No doubt that in such a context, in such an atmosphere, only one goal became true... leave!!

Note from the author: particular careful attention has to be put on the the lyrical tone of the writing. Indeed, the idea of departure, despite this undeniable impatience, is not an easy-living idea!! Actually, it's hard, very hard!!

But now is the time for me to introduce you to my future exile companions. You deserved it, after this long rich of eloquence and abusive metaphors tirade.

On the picture above, here are the well-named, from left to right: Yoann (traces and sulfur measures), Cécile (ornithologist), Your Servant (CO2 measures), Hélène (doctor and babyfoot coach), Gabriel (“Géner”), Séverine (traces and sulfur measures) and Pierre (seismologist).

Now is it enough for this article, in the next to parish, probably today, I will introduce you to the IPEV. Most of you will have probably read it before this present article, unless that, as I can hardly imagine, you would by particularly keen of reversed time lecture...

Adrien