Les Randos - Entrecasteaux, jour 3 // Walks - Entrecasteaux, day 3
Suite de l’article « Entrecasteaux »… jour 3
Dimanche 25 janvier 2009
La journée commence comme la veille, la montée dans les colonies succédant à un réveil très matinal. Nous effectuons tranquillement la première pesée quotidienne des poussins. Cependant, le ciel, qui était particulièrement bouché depuis notre départ, a invité la pluie à la fête. Nous nous installons parmi les touffes d’herbe, couverts de nos vêtements imperméables, en attendant la fin de l’averse.
Vers 10 heures, Séverine nous rejoint alors que nous avons déjà entamé le baguage des adultes. Entre gesticulations, couinements plaintifs et défécations sur nos vêtements, les albatros nous signifient à leur manière leur totale désapprobation.
Entre-temps, les nuages se sont éparpillés, et le soleil est enfin parvenu à franchir la grande barrière orientale que forment les falaises. Les premiers rayons viennent ainsi nous réchauffer après 11 heures du matin… il était temps.
Alors que les albatros continuent perpétuellement leurs majestueux ballets aériens, nourissent leurs petits ou se vautrent lamentablement à l’atterrissage, nous commençons la deuxième pesée.
(…)
Nous redescendons ensuite à la cabane.
Following of the article “Entrecasteaux”… day 3
Sunday, the 25th of January 2009
Today starts like yesterday, the way up to the colonies succeeding an early wake up. We do the first daily weighing of the chicks. However, the sky, which was particularly overcast since our departure, invited the rain to the party. We settle among the grass clumps, covered by our waterproof clothes, and waiting for the end of the downpour.
Around 10am, Séverine joins us as we already started ringing the adults. By gesticulating, using plaintive squeals and defecation on our clothes, they signify with their own manner their entire disapproval.
During this time, the clouds have scattered, and the sun finally went above the great eastern wall formed by the cliffs. The first rays of sunshine come to warm us after 11am… it was more than the time.
As the albatross perpetually continue their majestic aerial ballets, feed their young or lamentably crash when landing, we start the second weighing.
(…)
Then, we walk back down to the hut.