Les Randos - Nouvel An à Del Cano, partie 5 // Walks - New Year's Day in Del Cano, part 5

Lundi 29 décembre 2008

Suite de l’article « Nouvel An à Del Cano »… partie 5.

Le réveil est difficile, le corps engourdi, après cette nuit passée à même le plancher. En contrepartie, les nuages se sont dispersés et laissent maintenant la place au soleil. Nous pouvons alors sereinement entreprendre de faire sécher nos affaires, comme de nettoyer le matériel de la cabane au ruisseau, abondamment irrigué par la pluie de la veille. Finalement, le camp est levé à 11 heures, moment du départ pour le retour sur base.

Le soleil brûle intensément, alors que nous longeons la côte. Par conséquent, le longue marche devient rapidement éprouvante, d’autant plus que le soleil a déjà asséché l’essentiel des ruisseaux dont nous franchissons les lits taris au fil de la journée. L’eau que nous avons récoltée à notre départ de la cabane vient vite à manquer. Heureusement, en contrebas du Fourneau, nous croisons un petit ruisseau coulant encore faiblement, et duquel nous pouvons remplir les bouteilles d’une eau jaunie par les herbes qu’elle a caressées au fil de la descente, prenant par là même un arrière-goût particulièrement végétal qui surprend à la première rasade.

Nous continuons ensuite notre marche jusqu’au Chaudron, où nous mangeons à l’abri du vent, mais toujours assommés par le soleil incandescent. Quelques temps plus tard, alors que nous approchons du bois de Phylicas, nous parviennent les premiers échos de la mélodie jouée par les tronçonneuses des bûcherons, qui ont entamé le chantier d’abattage des cyprès encerclant les phylicas. Après 6 heures de marche, nous regagnons la base, épuisés, brûlés par le soleil.

Monday, the 29th of December 2008

Following of the article “New Year’s Day in Del Cano”… part 5.

Waking up is hard, the body numb after this night spent sleeping on the floor. In return, clouds dispersed and now let the place to the sun. We can then make peacefully dry our clothes, as cleaning the material of the hut in the stream, abundantly irrigated by yesterday’s rain. Finally, the camp is stroke at 11am, time for the departure to the base.

The sun intensely burns, as we walk along the coast. As a consequence, the long walk quickly becomes tiring, even more since the sun already dried most of the streams we cross the dried up beds along the day. The water we had taken we leaving from the hut quickly comes to be missing. Hopefully, down of the Furnace, we cross a small stream still weakly flowing, and from which we can fill the bottles with a water made yellow by the grasses it caressed along the downhill, taking a particularly vegetal taste, which surprises after the first glassful.

We keep on walking until the Cauldron, where we eat screening from the wind, but still knocked by the incandescent sun. Some times later, as we get close to the Phylicas wood, we can ear the first echoes of the melody played by the woodcutters’ chain saws, who started cutting the cypresses circling the phylicas. After 6 hours of walking, we join the base back, tired, burnt by the sun.